J’imagine un séjour idéal au Grand Hôtel de Cabourg…

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J’ai participé à un challenge où on me demandait d’imaginer mon séjour idéal au Grand Hôtel de Cabourg…

J’ai pris des notes et rassemblé mes idées et au moment de copier mon texte, je me suis aperçue que j’avais écrit beaucoup trop…

Alors j’avais quand même envie de mettre ce que j’avais écrit ici…

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Grand hôtel de Cabourg

Ca y est j’y suis. Cet hôtel que je connais sur toutes les coutures de l’extérieur, ces baies vitrées où j’aperçois les gens dîner face à la mer. Ce hall que je traverse de temps en temps depuis que j’ose entrer dans l’établissement.

J’aime l’ambiance qui s’y dégage, j’écoute les notes de piano, j’ai l’impression que je vais croiser un héros de roman.

J’imagine arriver dans l’après midi, avoir un accueil sympathique et authentique.

Monter les marches, pour me rendre dans ma chambre, en suivant la personne qui m’aura accueillie.

Prendre le temps de monter, de sentir mes pas sur le tapis des escaliers, tapis qui ralentirait mon ascension pour me faire comprendre de prendre mon temps.

Je regarde à droite et à gauche les détails. J’imagine l’odeur du couloir et les tapisseries. Je m’attarde sur les cadres et je lis quelques informations sur les personnes passées dans l’établissement avant moi.

La personne qui m’accompagne ouvre la porte et s’efface pour me laisser entrer. Je m’arrête au milieu de la pièce et je regarde partout, je fais un tour à 360° pour que rien de m’échappe.

J’enlève mes chaussures pour avoir le plaisir de sentir le moelleux de la moquette.

J’admire le décor, l’espace, la hauteur sous plafond, les tentures, les lampes, les appliques. La décoration est faite avec goût. Je regarde les oreillers bien alignés sur le grand lit où je ne remarque aucun pli.

Je jette un œil vers la mer en décalant une partie du voilage. J’ouvre la fenêtre, sors sur le balcon et inspire à pleins poumons. Je ferme les yeux un instant pour profiter du moment présent. Puis, je reste un long moment à admirer le paysage, mon œil n’est pas « arrêté » par une quelconque construction. Je me penche un peu pour regarder ce qu’il se passe en bas et, curieuse, je tourne la tête à droite et à gauche pour voir si j’ai des voisins qui font la même chose que moi.

Je rentre, regarde l’espace avec un autre point de vue. Il y a un joli bureau et je m’aventure dans la salle de bain. Un style ancien, classique, du carrelage de grande qualité, un éclairage savamment étudier pour mettre l’hôte des lieux en valeur.

Je note les délicates attentions avec quelques produits de soins, des serviettes et un peignoir confortables.

Sur le bureau il y a une lettre manuscrite d’une personne qui s’est appliquée avec des pleins et des déliés. Cette lettre est personnalisée puisqu’elle m’est adressée. On me raconte l’histoire de l’hôtel mais plus précisément l’histoire de la chambre avec les personnes qui y sont passées. Les habitudes des plus illustres, les anecdotes touchantes et parfois croustillantes, mais jamais déplacées. On me propose quelques suggestions : Sorties, visites, découvertes…

La classe et l’élégance.

Je prends le temps de m’installer, je range mes affaires dans les endroits prévus pour et, même si je ne reste pas longtemps, je fais comme si mon séjour allait durer.

Je descends et suis accompagnée au bar. Il y a une âme dans ce lieu à l’atmosphère feutrée de La belle époque. Je me laisse tenter par un cocktail. J’aime le calme et je suis détendue. J’observe les gens. Qui sont les habitués et qui vient pour la première fois ? Je ne sais pas mais je laisse libre cours à mon imagination pour inventer des vies aux personnes qui m’entourent.

Je laisse défiler le temps.

Je pars marcher un peu sur le bord de mer et ramasser quelques coquillages.

L’heure du dîner arrive et je prends place au Balbec. Le menu dégustation me tente. Mes papilles voyagent de saveurs subtiles en mélanges originaux. Le tout est présenté avec soin et délicatesse.

La soirée se poursuit avec un bref passage au Casino mais vraiment bref pour pouvoir profiter du confort et du calme de ma chambre.

Je m’installe au bureau pour prendre le temps de noter quelques impressions et je lis calée par trois ou quatre oreillers dans le lit douillet.

Le lendemain le petit déjeuner est servi dans la chambre. Je profite du calme et d’un rayon de soleil pour m’attarder sur le balcon.

Puis je file au spa et m’offre une parenthèse de bien-être avec un massage signature.

La matinée s’écoule sous le signe de la détente.

Puis, comme toutes les bonnes choses ont une fin, il est temps de plier bagage…

 

Un séjour au grand hôtel serait : recevoir un accueil personnalisé, avoir une touche de culture, une dose d’étonnement et un soupçon de « c’est merveilleux d’être ici ».

Repartir avec des étoiles plein les yeux et un supplément d’âme. Etre cueillie par l’émotion.

Avoir envie d’y revenir à n’en pas douter.

 

Bien sûr je serai accompagnée de mon amoureux !

 

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